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Reflexions ovales

10 octobre 2012

Derby

Le derby est passé, Toulon n'a pas trépassé, Biarritz est encore tombé et Bayonne continue de se relever... Dans le microcosme du BAB, tous les Bayonnais au coeur bleu et blanc fanfaronnent depuis le sourire aux lèvres, tellement longtemps qu'ils voulaient rendre leurs moqueries aux peaux rouges rassemblés autour d'un Géronimo en pleine déconfiture, qui menace de déserter si sur le match retour au pays des tuniques bleus, dans le fort de Jean Dauger, ses guerriers ne ramène pas le scalp de Pottoka !!! Alors qu'arrive l'Europe, la grande pour nos meilleurs ennemis et la toute petite pour la troupe de St Léon, un nouveau week_end de derby arrive, samedi et dimanche. Samedi les cadets A et B, soit respectivement les Alamercery et les Gaudermen de Bayonne et de Biarritz se rencontreront au stade Belascain de Bayonne à partir e 14h. Le dimanche de seront les crabos et les reichel qui s'affronteront au stade de la Floride de Bayonne à 14h et 15h30. On retrouvera à l'échelle de ces jeunes, la même passion et un engouement autour du terrain que ne renierait pas nombre de clubs de fédérale. Frères ennemis dés la plus tendre enfance, à l'école de rugby, sur les petits tournois de jeunes, la dualité s'exacerbe dans les cours de récréation ou beaucoup de ces enfants se retrouvent dans les différentes écoles de la communauté urbaine et sur terrain neutre à...Anglet. Anglet, la ville ou 50% de la population est pour Bayonne et ou l'autre moitié est pour Biarritz. Certains anciens de chez Dassault vous en parleront mieux que moi, les lundi matins étaient parfois agités. On retrouve d'ailleurs dans les différents encadrements de ces jeunes, des entraîneurs et des dirigeants qui ont usé et abusé de cette rivalité à leurs époque, ou chaque année ou presque ils s'affrontaient à Aguiléra ou à St Léon à l'époque. On peut citer pêle-mêle : Pascual, Arraté, Couzinet, R.Aguerre côté Biarrot Peytavin, Ossard, les fréres Navarron, B.Aguerre, Huard côté Bayonnais. Sulfureux ou non, ce derby, conserve toujours cette authenticité à travers le temps et dans le regard de chacun des protagonistes anciens ou actuels. C'est le match à jouer, à ne pas perdre ou bien à voir et laisser encore une fois cette passion rivale envahir les bords d'un stade et qui laisse flotter un air d'Austerlitz ou de terrible Watterloo pour le perdant.
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